Un peu d’histoire…

L’église de la Très-Sainte-Trinité et la chapelle du Rosaire sont un ensemble patrimonial unique, situé dans le centre-ville de La Trinité. Construite au XIXe siècle par Joseph Vernier, architecte Niçois, cette église de style néoclassique, dont la façade s’inspire du panthéon de Rome, est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 2004.

Patrimoine architectural

Cet édifice est un élément important de l’identité des Trinitaires. Récemment, des travaux de rénovation et de restauration de ses toitures et façades ont été entrepris.
« Ces travaux sont financés par la commune, avec l’aide du Ministère de la Culture, de la Réserve parlementaire du député Rudy Salles, du Département et de la Région. Une souscription publique est également ouverte en collaboration avec la Fondation du patrimoine, elle permet aux habitants de faire des dons pour participer au financement », souligne René Ferrero, adjoint au maire, délégué aux travaux.

La renaissance de l’église de la Très-Sainte-Trinité

« La chapelle et le clocher ont fait l’objet d’une restauration qui a eu lieu au premier semestre 2016 et qui a consisté en la restauration des revêtements extérieurs, avec les techniques traditionnelles d’enduit à la chaux. Le système campanaire (balancement des cloches) a été réparé pour la restitution de la sonnerie à la volée, comme en Italie. Dans le cadre de l’opération, est prévue aussi, la restauration du lanterneau central de la coupole et la restitution des 3 lanterneaux des chapelles, ce qui permettra d’apporter une lumière naturelle. Pour cette opération, la mise en place d’un échafaudage intérieur nécessitera la fermeture de l’église de fin février jusqu’à début avril. Le projet prévoit également la mise en valeur du péristyle par l’intégration d’un nouvel éclairage. Il a de plus été décidé de restaurer les façades arrières de l’église, avec un enduit traditionnel à « pierres vues ». Ces travaux nécessitent la mise en place d’un échafaudage important de 1400m2 autour de l’édifice », explique Agnès Sourd Tanzi architecte du patrimoine, Maître d’œuvre.
Le coût de cette réhabilitation globale, dont la maîtrise d’ouvrage a été déléguée au SIVoM Val de Banquière, s’élève à 1 320 000 € TTC.

Un prêtre diocésain au chevet de la paroisse

Au service des paroissiens, le Père, Luigi Champaglione explique : « en 2003, Monseigneur Jean Bonfils a demandé un prêtre à Rome, pour pouvoir s’occuper de la paroisse Bienheureux Amédé IX de Savoie, qui comprend les communes de La Trinité, Drap et Cantaron. Rome m’a envoyé ici, et depuis quatorze ans, j’ai à cœur d’accueillir les fidèles. Cette réhabilitation de la paroisse s’avérait indispensable car les années ont passé et l’église a subi les affres du temps. »

Pour faire un don :
Fondation du patrimoine / CCI Nice Côte-D’Azur / 20 bd Carabacel / 06005 Nice Cedex 1
En ligne, sur le site internet sécurisé : www.fondation-patrimoine.org/32594