Bonson rejoint le SIVoM

Bonson rejoint le SIVoM

1 septembre 2021 - SVDB
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Le 8 juillet dernier, Bonson est officiellement devenue la 13ème commune membre du SIVoM Val de Banquière. Située au-delà de La Roquette-sur-Var, ce village d’environ 700 habitants domine la vallée du Var et la vallée de l’Estéron du haut d’un éperon rocheux de plus de 300 mètres.

La municipalité a donc choisi de confier au SIVoM plusieurs compétences : enfance/jeunesse avec l’accueil périscolaire du matin et du soir, les mercredis, ainsi que les vacances ; les brigades vertes pour l’entretien des chemins, ainsi que la maîtrise d’ouvrage pour d’éventuels futurs chantiers.


Rencontre avec Jean-Claude Martin, maire de Bonson.

Pourquoi avoir voulu rejoindre le SIVoM Val de Banquière ?

Dès que nous avons été élu, il y a un an et demi maintenant, on a pris contact avec le SIVoM.

On a vu ça comme une opportunité, déjà parce qu’il y a une continuité territoriale. Plan du Var, qui appartient à Levens, est juste en bas ; le Baus Roux, qui appartient à La Roquette, et le Gabre de Bonson. Ce qui sépare ces trois lieux, c’est juste un pont, c’est le Var, donc c’est vrai que c’est un peu la même communauté.

D’autre part, on connaissait le SIVoM pour tout ce qui est ados, enfance, centres de loisirs,… On savait que c’était très performant. Et de notre côté on voulait vraiment développer cette compétence dans notre commune. C’est un petit village, quand des parents viennent s’installer, la première des choses qu’ils regardent, c’est est-ce-qu’il y a une épicerie et est-ce-qu’il y a une école. Pour éviter les fermetures de classes, il faut pouvoir proposer des choses autour de la jeunesse.

Il y avait donc une attente des familles ?

Au départ, il n’y avait pas d’accueil le mercredi, et seulement une semaine sur deux pendant les vacances ainsi que le mois de juillet. Pour moi c’était une obligation de rajouter les mercredis, pour que les parents puissent travailler. On a fait appel à une association et on a ouvert toutes les vacances sauf pour Noël. Ça a été un véritable succès ! Au début on avait 5/6 enfants puis 12, 13, 14… Ça répond vraiment à un besoin. Avec le SIVoM, l’avantage c’est qu’on est dans la même philosophie. Ils ont recruté une directrice qui est arrivée le 7 septembre, pour une reprise à partir du mercredi 8.

Deux jeunes de la commune ont déjà pu participer à des séjours cet été ?

Oui, la première à Barcelone et le second dans les Hautes-Alpes. On était les derniers arrivés mais ils nous ont laissé participer. C’est vrai que quand on est dans un village, pour les jeunes de 13/14 ans, il n’y a pas forcement beaucoup de possibilités, donc c’était super pour ces jeunes de pouvoir partir.

Y a t’il des projets que vous allez pouvoir concrétiser grâce au SIVoM ?

On souhaiterait faire un espace de vie sociale sur Bonson (pour regrouper les associations, proposer des cours d’informatique pour les personnes âgées, etc). Le SIVoM va pouvoir nous aider grâce à son partenariat avec la CAF et la CTG. C’est un apport extraordinaire pour nous qui n’avions jamais eu de contrat avec la CAF. Par rapport au 3ème âge, on a très peu de gens dépendants, donc on s’en charge nous-même. Mais le SIVoM est bien organisé, comme ça risque de se développer dans les années à venir, on sait qu’on pourra compter sur eux.

Vous avez aussi délégué deux autres compétences au SIVoM.

Oui, la maîtrise d’ouvrage, car à chaque fois que vous faites des travaux, il faut un bureau d’études et on a vu qu’il y a une belle expérience. Ce qui est bien avec le SIVoM, c’est que c’est vraiment à la carte. Je trouve assez extraordinaire cette souplesse de pouvoir changer d’avis, on ne rentre pas dans un carcan.

En second, on a fait appel aux brigades vertes pour le débroussaillement. On a eu une première expérience de quelques jours en juin, et on va ré-attaquer à la rentrée. On a beaucoup de chemins, et quand on voit ce qui passe dans le Var, en Californie ou en Grèce, on a la volonté de réduire au maximum les risques de feux. Donc déjà faire les chemins et on va même peut être aller plus loin et faire les olivaies. Ce sont des gros chantiers.

Toutes ces opportunités sont très intéressantes pour un village comme le nôtre.